J'ai toujours été fasciné par
formes, structures, lignes, contours, espaces et l'imagerie qu'ils suggèrent
le spectateur. J'ai étudié à l'Université de Syracuse dans l'espoir de traduire cette fascination
dans l'architecture, mais je me suis ensuite retrouvé dans une profession plus ciblée
sur l'argent, les codes et les réglementations plutôt que sur l'exploration créative ou l'élévation du
l'esprit humain. Le Bouddha a dit que l'attente est la racine de toute souffrance.
Et voilà, les architectes créent littéralement des attentes ! Inévitablement, le résultat
de toute entreprise architecturale répond rarement à toutes les attentes du concepteur,
menant à une vie de déception silencieuse.

Dans ma quête de l’art, je préfère le
l'opposé des attentes et des déceptions. Quand je dessine, je m'assois simplement et
commencez à esquisser des lignes fluides et des formes qui se croisent sans aucune idée préconçue
du résultat final. Lorsque je réalise une sculpture, je commence par plier des
tubes de cuivre et laisser les formes obtenues inspirer mes prochains mouvements.
les contraintes sont celles inhérentes aux matériaux, au processus et aux mouvements
déjà réalisé. Laisser chaque œuvre évoluer à partir de quelques premières étapes de base conduit à
Des résultats qui me surprennent et me ravissent toujours. J'ai des opinions sur ce que chacun
la pièce finie représente, mais je ne donne pas de titre à mon travail, préférant que le spectateur
exercer leur imagination et créer leur propre interprétation de ce que je
créé. Créer de l'art de cette façon est tout à fait à l'opposé de mon expérience en tant que
architecte et nécessite une chose essentielle :

être à l'aise avec l'incertitude.